Un regard salésien sur les jeunes
Un regard de confiance
Eduquer à la suite de Don Bosco, c'est d'abord "Croire" en ce jeune que nous rencontrons.
"Je crois en toi, j'ai confiance en tes possibilités, je me fie à toi..."
Aussi l'éducateur salésien saura-t-il constamment souligner les réussites du jeune et, en cas d'échec, stimuler ses capacités à le dépasser. Faire confiance aux jeunes c'est aller à la découverte de leurs richesses en refusant les idées toutes faites à leur sujet.
Un regard d'espérance
"Le salésien ne gémit jamais sur son temps" aimait à dire Don Bosco. On ne peut aider les jeunes à bâtir des projets, si on ne leur présente que les côtés négatifs des choses. Pour progresser, le jeune a besoin de mémoriser des réussites.
Espérer avec le jeune c'est s'associer avec lui pour qu'aujourd'hui soit mieux qu'hier et demain mieux qu'aujourd'hui.
Un regard d'affection
Eduquer à la suite de Don Bosco, c'est "aimer" les jeunes, c'est-à-dire, tout à la fois, les accueillir comme ils sont et désirer que leur personnalité grandisse par un incessant dépassement d'eux-mêmes, dans un profond respect de chacun d'entre eux. Une affection authentique n'enferme pas le jeune dans les souhaits et les projets de l'adulte, mais rend chacun plus autonome et responsable.
Notre démarche éducative, pédagogique, pastorale
Dans le prolongement de la démarche de Don Bosco, la nôtre prendra elle aussi appui sur trois piliers : la raison, le sens religieux, l'affection
La raison
Il s'agit pour tous, jeunes et adultes, d'agir avec intelligence, de pratiquer un sain réalisme, de développer le bon sens, de négocier, de prendre des risques réfléchis, sans exclure une pointe d'humour, surtout aux moments ou s'installe de la tension dans les relations.
La religion
La proposition des valeurs évangéliques peut contribuer réellement à une vie sociale équilibrée. Ainsi il nous est possible et même indiqué de ne pas négliger ce qui peut constituer un élément de référence et de motivation dans le monde d'aujourd'hui en tenant compte du contexte interculturel, interreligieux.
L'affection
"Sans affection pas de confiance : sans confiance pas d'éducation" disait Don Bosco. L'éducateur manifeste au jeune une affection ajustée car il sait combien les jeunes qui ne reçoivent aucun signe en ce sens se sentent dévalorisés.
Continuer aujourd'hui à se référer à Don Bosco, c'est consentir à regarder les jeunes à sa manière et pratiquer ensemble, avec tous les partenaires de la communauté éducative, une démarche s'inspirant de son intuition.